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Par LIBERTYPAT le 27 Août 2012 à 23:42
Prière d’un impie !
Moi qui ne crois pas en Dieu, je fais une prière, à la terre,
Au ciel, à l’air, au soleil, aux montagnes et à la mer,
Faites de leur vie un champ fleuri, une cascade d’amour,
Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils s’aiment depuis toujours,
Donnez-leur l’avenir qui permet les rêves et le temps, aussi,
De les accomplir, ensemble, le sourire aux lèvres avec l’envie
De se dire et se répéter sans fin ses mots qui chantent à l’âme
Ils feront briller leurs yeux comme brille une flamme
Donnez-leur votre force, votre clarté, votre souffle, votre lumière,
Votre puissance , votre calme et votre fraîcheur
Un quart de siècle ne suffira pas à les combler de joie
Le temps s’écoule trop vite comme le sable entre leurs doigts
Donnez-leur encore cent ans de vie, deux cent ou mille
Ces deux là s’aiment n’en doutez pas, d’un amour tranquille
De ce temps précieux ils feront une histoire enchantée
Encore plus belle, encore plus douce avec les années
Moi qui ne crois pas en Dieu, je fais une prière à la terre,
Au ciel, à l’air, au soleil, aux montagnes et à la mer,
Je vous prie pour eux, entendez la prière d’un impie
Il s’appelle Christian, elle s’appelle Marie ils sont mes amis
Je les aime !
Pat – Noizay, août 2012
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Par LIBERTYPAT le 21 Mars 2012 à 22:01
Je veux te dire
Ce soir, les yeux dans les yeux, je veux te dire
Ce soir, tes mains dans mes mains, je veux te dire
Ce soir, mon cœur près du tien, je veux te dire
Ce soir, toi auprès de moi, je veux te direJe veux te dire les yeux dans les yeux :<< je me vois dans tes yeux>> !
Je veux te dire tes mains dans les miennes :<< elles sont chaudes comme le feu >>!
Je veux te dire mon cœur, près du tien :<< il bat pour deux>> !
Je veux te dire toi auprès de moi :<< je suis heureux>> !Ce soir je veux te dire que je vois clair dans tes yeux bleus !
Ce soir je veux te dire qu’à quatre mains c’est mieux !
Ce soir je veux te dire qu’à deux cœurs il en est de même !
Ce soir je veux te dire, de toi à moi :<< je t'aime>>!<je aime="" je="">
Libertypat</je>
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Par LIBERTYPAT le 26 Février 2010 à 12:18
Les jolis cailloux
Pour se réchauffer rien ne vaut une promenade dans la montagne en fleurs
Je chemine parmi les pierres, c’est dur pour les pieds mais doux pour le cœur
C’est fou ce que l’on rencontre dans la montagne, j’ai vu de jolis cailloux
Veillant sur son trésor minéral, j’ai vu la reine des pierres et ses cheveux roux
<<N’y touche pas surtout !>> me dit-elle, je lui demandais :<<pourquoi ?>>
Quelle question idiote me répondit-elle, avance, la réponse est devant toi
Je repris mon chemin, j’ai vu une vache noire, je lui demandais :<<pourquoi ?>
Meuh, question idiote me répondit-elle, avance, la réponse est devant toi
Plus loin encore, j’ai vu un âne brun, triste, je lui demandais :<<pourquoi>> ?
Hi-han, ta question est idiote, va ton chemin, la réponse est devant toi
Au détour d’un rocher j’ai vu une tortue verte, je lui demandais :<<pourquoi>>
Enlève ton pied de ma carapace et marche encore, la réponse est devant toi
Dans un nid de jolis cailloux, j’ai vu un oiseau mort, je me dis :<<pourquoi ?>>
Quelle question idiote, de toute évidence cet oiseau a enfreint la loi
La loi de la reine des pierres qui sur son chemin lui a dit :<<n’y touche pas !>>
Volatile présomptueux, tu n’as pas résisté à la beauté des cailloux et voilà !
Un grand père doit de temps en temps faire la morale à ces petits enfants
Méditez celle de mon histoire qui s’adresse à ceux qui ne sont jamais content
Un nid de plumes sera toujours plus doux et plus chaud
Que le lit de jolis cailloux dur et froid d’un tombeau
Libertypat
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Par LIBERTYPAT le 4 Novembre 2009 à 19:30
La faute à qui?
La faute à qui si je suis né un jour ?
Ou une nuit d’ailleurs, peu importe, je suis là,
Surement que ceux-là s’aimaient et que je suis né d’amour,
Né d’amour je l’espère, désiré je ne le sais pas !
Ce que je sais par contre, c’est qu’ils m’aimaient,
Ni plus, ni moins que tous leurs nombreux enfants
Désirés ou pas, eux non plus ne le sauront jamais
Peu importe, aujourd’hui nous sommes là bien vivants
Ils ont fait de notre vie un champ fleuri
Malgré la dureté des temps et les cailloux du chemin
Toujours marchant la tête haute, leurs cœurs unis
Ils nous ont guidés vers demain, main dans la main
Les tables d’abondance, de rires et de victuailles,
Les cheveux blancs de tante Marie et les chants de noël,
La politesse d’abord, le respect ensuite et le travail,
Ces vertus données en cadeau et de l’amour à la pelle !
Dures parfois, méchants, jamais, aimants toujours
D’un geste, d’une parole, d’une claque, ils m’ont appris
Que je ne serai jamais rien si je ne donne en retour
A mes enfants, l’amour reçu car il en est ainsi !
C’est sous un toit, auprès du feu, parmi les siens,
Que les cœurs battent et qu’on est heureux ensembles
C’est là que les plaies guérissent et que la joie revient
C’est là, en famille que se chauffe celui qui tremble
La faute à qui si je suis né un jour ?
Ceux là s’aimaient c’est sure !
Avec mes frères, avec mes sœurs, enfants d’amour
Désirés ou non, devant eux, devant vous je le jure
Ils sont dans mon cœur comme vous l’êtes aussi
Si un jour, peu probable d’ailleurs mais sait-on jamais !
On pouvait recommencer en choisissant sa vie
C’est avec ces parents là et avec vous que je la recommencerai.
Libertypat
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Par LIBERTYPAT le 9 Octobre 2009 à 19:32
Partir
Les jours de l’automne flamboient sous les dernières lumières
Les rouges, les jaunes des feuilles repoussent les verts au creux des forêts
Les crépuscules torrides des chemins allongent l’ombre des pierres
Le tapis roux se déroule inexorablement devant l’hiver déjà prêt
A répandre sur la terre brune des champs son coulis terne de brumes givrantes
Aux jours bruyants de vies insouciantes succèdent les nuits sourdes et mouillées
Aux souffles tièdes des heures enfiévrées succèdent les rafales glacées de journées déprimantes
Aux buissons touffus caressés par la brise succèdent des squelettes tordus par la bise endiablée
Aux rires joyeux des filles aux jupes trop courtes succèdent la toux rauque des cadavres emmitouflés
Le vent rageur qui trousse les rombières dans le coin glacé des rues noires
A délogé les garçons émoustillés aux mains baladeuses
La neige froide et poisseuse des villes a envahi les trottoirs
Refoulant la jeunesse turbulente de l’été dans le tréfonds enfumé des tavernes crasseuses
Le marbre translucide du gel pétrifie les rivières dans leur lit
Le froid hurlant pousse les clodos enguenillés vers les couloirs de la mort
Les membres raides des toits éjaculent des volutes acres de fumées dans le ventre des nuages gris
Les Christ d’acier figés dans la glace aux flèches des églises pleurent sur notre sort
Il est temps pour nous de fuir vers des contrées plus douces
De prendre la route qui mène vers des cieux plus cléments
Avec les oiseaux migrateurs qui nous montrent le chemin et le vent qui nous pousse
Il est temps pour nous de partir là-bas où nous portent nos rêves d’enfants
Libertypat
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